Par Myra Tremblay, MBA, conseillère en responsabilité sociale d'entreprise
Saviez-vous que la majeure partie des ressources employées pour satisfaire nos besoins ne sont pas circulaires? En ce moment, la nature est poussée aux limites de sa biosphère. Ensuite, on fabrique, on pollue, on jette et on recommence. Ce cycle détruit la planète et il faut l’adresser sans plus tarder. Plusieurs pays ont déjà migré vers l’économie circulaire et leur contribution positive est indispensable.
Nous avons enfin emboité le pas. En effet, le Québec s’est récemment doté d’un indice pour mesurer sa circularité, couplé d’objectifs visant à utiliser en boucles et de façon efficace ses ressources. L’indice de circularité est mesuré à l’échelle mondiale par Circle Economy et est présenté au Forum économique mondial. L’indice de circularité permet de quantifier l’écart entre l’utilisation en boucles des ressources d’un pays vs sa réalité industrielle. Plus l’indice de circularité est bas, plus il témoigne des grandes problématiques de l’économie linéaire basée sur le cycle « extraction-fabrication-élimination ».
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Repenser les modes de consommation et de production
L’économie québécoise repose sur des taux d’extraction, de production, de commercialisation et de consommation élevés. Selon le plus récent rapport de RECYC-Québec, près de 271 millions de tonnes de ressources et de matières entrent dans l’économie à chaque année.
Cela représente 32 tonnes par personne, un niveau supérieur à la moyenne canadienne, et plus du double pour un pays comme la Hollande, qui a une population similaire, mais qui ne mise pas autant sur les importations que nous. Cette réalité fait que notre indice de circularité au Québec n’est que de 3,5%, comparé à la moyenne mondiale de 8,6 %, tandis que la Hollande offre l’un des meilleurs indices d’Europe avec 24,5%.
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